« Les humains d'hier, d'aujourd'hui et de demain : comprendre notre héritage, nos valeurs, et nos défis. » : différence entre les versions

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'''Cette page vient de : [[Présentation pour les nouveaux visiteurs]]'''
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Notre rapport à la nature a beaucoup changé avec l’avènement de la civilisation industrielle et technologique.
Notre rapport à la nature a radicalement changé avec l’avènement de la civilisation industrielle et technologique.


Autrefois, avec un million deux cent mille agriculteurs en France, ces derniers étaient parfaitement connectés à l'environnement. Leur comportement était façonné par des siècles de travail et de communion avec la terre et les éléments naturels.
Autrefois, avec plus d'un million deux cent mille agriculteurs en France, ces hommes et femmes vivaient en parfaite connexion avec l'environnement.  


La technologie a profondément modifié notre rapport au monde. Nous ne ressentons plus le "temps" de la même manière. La météo s'affiche en continu sur nos téléphones, nous indiquant précisément le climat prévu pour chaque parcelle de terrain.
Leur mode de vie et leurs pratiques étaient le fruit de siècles de travail et de communion avec la terre et les éléments naturels.


Aujourd'hui, nous savons que nous avons perdu 25 % de notre capacité cardio-pulmonaire au cours des quarante dernières années. Je n'ose pas dire que nous avons perdu un pourcentage équivalent de nos facultés mentales.
Aujourd'hui, la technologie a profondément altéré notre lien avec le monde qui nous entoure. Nous ne ressentons plus le "temps" comme nos ancêtres.  


La lecture est devenue un effort insupportable pour beaucoup : dès que la présentation d'une information dépasse une minute, on passe à la suivante. Les réseaux sociaux se sont construits sur cette constatation, et peut-être ont-ils contribué à cette évolution.
La météo s'affiche en continu sur nos téléphones, nous donnant des prévisions pour chaque parcelle de terrain. Nous avons perdu cette perception intuitive et directe de la nature.


Nous passons des heures devant nos écrans, insensibles aux pires horreurs qui nous sont présentées chaque jour. Nous avons pris l'habitude de nous laisser guider, notre esprit critique n'étant plus alimenté par une analyse objective des faits.
Nous savons désormais que nous avons perdu 25 % de notre capacité cardio-pulmonaire au cours des quarante dernières années. Et, bien que je n'ose l'affirmer, il est probable que nous ayons perdu une part équivalente de nos facultés mentales.


Ce tableau est loin d'être reluisant. Beaucoup cherchent des coupables, dénoncent des méfaits ignobles, mais ce qu'il faut comprendre, c'est que nous sommes tous collectivement responsables de cette situation. Nous élisons des tricheurs et des menteurs en toute connaissance de cause. Nous plaçons au pouvoir des gouvernants dont nous savons qu'ils ne cherchent pas le bien-être du peuple.
La lecture est devenue un effort insurmontable pour beaucoup. Dès qu'une information dépasse une minute, on passe à la suivante. Les réseaux sociaux, en se construisant sur cette impatience, ont peut-être contribué à notre perte de concentration et de profondeur.


C'est dans ce contexte que se dessinent les formes que doivent prendre Les Fermes de la Vie.
Nous passons des heures devant nos écrans, insensibles aux pires horreurs qui nous sont présentées chaque jour. Nous nous sommes habitués à être guidés sans réfléchir, et notre esprit critique s'est atrophié, faute de nourrir notre analyse par des faits objectifs.


Cette civilisation va nous abandonner. Nous n’avons donc pas d’autre choix que de prendre notre destin en main. Et il est impératif de le faire, car les évolutions naturelles de cette société ne nous mèneront qu'à notre disparition définitive.
Ce tableau est loin d'être reluisant. Beaucoup cherchent des coupables, dénoncent des méfaits ignobles.  


Nous devons bâtir une nouvelle civilisation, qui non seulement limite les travers humains, mais qui encourage également l’émergence de comportements bienveillants et solidaires.
Mais il est crucial de comprendre que nous sommes tous collectivement responsables de cette situation.  


Ce sera un long travail tant les habitudes de la course au fric, ou après le fric et la volonté de pouvoir est grand. Je pense que ce sera l'effort le plus difficile pour la majorité des fermiers. Et pour cela, j'imagine qu'en six années, des progres importants poyrront être acomplis.
Nous élisons des tricheurs et des menteurs en pleine conscience. Nous plaçons au pouvoir des dirigeants dont nous savons qu'ils ne cherchent pas le bien-être du peuple.
 
C'est dans ce contexte que se dessinent Les Fermes de la Vie.
 
Cette civilisation va nous abandonner. Nous n'avons donc pas d'autre choix que de prendre notre destin en main. Et il est impératif de le faire, car les évolutions naturelles de cette société ne nous mèneront qu'à une disparition certaine.
 
Nous devons bâtir une nouvelle civilisation, une civilisation qui, non seulement, limite les travers humains, mais qui favorise aussi l’émergence de comportements bienveillants et solidaires.
 
Ce sera un long chemin à parcourir, car les habitudes de course effrénée après l'argent et la quête de pouvoir sont profondément enracinées. Je pense que ce sera l'effort le plus difficile pour la majorité des fermiers.  
 
Cependant, j'ai l'espoir qu'en six ans, des progrès significatifs pourront être accomplis. C’est avec cette conviction que nous devons avancer, main dans la main, pour construire une société qui ait du sens et un avenir pour nos enfants et petits-enfants.

Version du 14 novembre 2024 à 22:56

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Notre rapport à la nature a radicalement changé avec l’avènement de la civilisation industrielle et technologique.

Autrefois, avec plus d'un million deux cent mille agriculteurs en France, ces hommes et femmes vivaient en parfaite connexion avec l'environnement.

Leur mode de vie et leurs pratiques étaient le fruit de siècles de travail et de communion avec la terre et les éléments naturels.

Aujourd'hui, la technologie a profondément altéré notre lien avec le monde qui nous entoure. Nous ne ressentons plus le "temps" comme nos ancêtres.

La météo s'affiche en continu sur nos téléphones, nous donnant des prévisions pour chaque parcelle de terrain. Nous avons perdu cette perception intuitive et directe de la nature.

Nous savons désormais que nous avons perdu 25 % de notre capacité cardio-pulmonaire au cours des quarante dernières années. Et, bien que je n'ose l'affirmer, il est probable que nous ayons perdu une part équivalente de nos facultés mentales.

La lecture est devenue un effort insurmontable pour beaucoup. Dès qu'une information dépasse une minute, on passe à la suivante. Les réseaux sociaux, en se construisant sur cette impatience, ont peut-être contribué à notre perte de concentration et de profondeur.

Nous passons des heures devant nos écrans, insensibles aux pires horreurs qui nous sont présentées chaque jour. Nous nous sommes habitués à être guidés sans réfléchir, et notre esprit critique s'est atrophié, faute de nourrir notre analyse par des faits objectifs.

Ce tableau est loin d'être reluisant. Beaucoup cherchent des coupables, dénoncent des méfaits ignobles.

Mais il est crucial de comprendre que nous sommes tous collectivement responsables de cette situation.

Nous élisons des tricheurs et des menteurs en pleine conscience. Nous plaçons au pouvoir des dirigeants dont nous savons qu'ils ne cherchent pas le bien-être du peuple.

C'est dans ce contexte que se dessinent Les Fermes de la Vie.

Cette civilisation va nous abandonner. Nous n'avons donc pas d'autre choix que de prendre notre destin en main. Et il est impératif de le faire, car les évolutions naturelles de cette société ne nous mèneront qu'à une disparition certaine.

Nous devons bâtir une nouvelle civilisation, une civilisation qui, non seulement, limite les travers humains, mais qui favorise aussi l’émergence de comportements bienveillants et solidaires.

Ce sera un long chemin à parcourir, car les habitudes de course effrénée après l'argent et la quête de pouvoir sont profondément enracinées. Je pense que ce sera l'effort le plus difficile pour la majorité des fermiers.

Cependant, j'ai l'espoir qu'en six ans, des progrès significatifs pourront être accomplis. C’est avec cette conviction que nous devons avancer, main dans la main, pour construire une société qui ait du sens et un avenir pour nos enfants et petits-enfants.