« 4 : Une vision synthétique du futur » : différence entre les versions

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Cette page vient de : Les ateliers


Ce document propose une réflexion essentielle pour préparer l’atelier initial d’intégration des candidats dans une Ferme de la Vie. Cette première étape vise à approfondir la compréhension de l’effondrement de la civilisation et de ses implications. Elle sera suivie d’une deuxième étape, plus pratique, qui permettra de mesurer l’ampleur des efforts nécessaires pour construire un avenir viable et durable.


Une synthèse des Fermes de la Vie

Nous avons commencé à concevoir ce projet il y a plus de 20 ans, en partant d’une conviction profonde : l’effondrement de notre civilisation est inéluctable.

Bien sûr, tant que cet effondrement n’aura pas eu lieu, nous n’en aurons aucune preuve tangible.

C’est un peu comme la certitude que chacun de nous a sur sa propre fin : il est certain que ma vie se terminera un jour, bien que je n’en ais aucune preuve immédiate. Remettre en question cette certitude serait une lourde erreur.

Certains imaginent que notre civilisation pourrait durer encore un siècle.

Et pourquoi pas ? Peut-être vivrai-je, moi aussi, cent ans de plus, de mes quatre vingt ans, comme l’ont suggéré certains "scientifiques" des années passées.

Mais soyons sérieux.

Depuis 1972, des simulations informatiques ont tracé un chemin inquiétant pour l’évolution de notre civilisation thermo-industrielle.

Année après année, leurs prévisions se confirment avec une précision glaçante. 2030 est une année centrale dans ce scénario : plus nous repoussons cette échéance dans nos espoirs, plus nous risquons de nous tromper lourdement.

Si nous regardons les grandes composantes de notre civilisation, pas une seule ne montre des signes de progrès ou de renouveau.

Toutes sont en déclin avancé. Et aucun élément isolé, même en s’améliorant miraculeusement, ne pourrait entraîner les autres dans un mouvement positif.

À cela s’ajoute un facteur rarement pris en compte dans les simulations : le facteur humain. Une simple décision impulsive – disons, après une mauvaise journée sur un terrain de golf – pourrait suffire à déstabiliser le fragile équilibre mondial.

Une telle situation s’est produite par le passé, et bien que le désastre ait été évité de justesse, aujourd’hui, dans un monde affaibli par des tensions croissantes, un incident similaire pourrait entraîner des conséquences catastrophiques.


Nous sommes donc à la croisée des chemins.

Deux choix s’offrent à nous : nous laisser emporter par un courant que nous ne maîtrisons pas, ou prendre en main notre destin et construire un monde où nous pourrons vivre selon nos propres termes.


Les Fermes de la Vie : bâtir un futur viable

Les Fermes de la Vie ne cherchent pas à réformer l’actuel, mais à construire l’après.

Ce projet propose une réponse pragmatique et globale aux défis de notre époque.

Contrairement à d’autres initiatives comme le Shift Project, les écolieux ou les idées d’Yves Cochet, qui se concentrent sur des aspects spécifiques, Les Fermes de la Vie embrassent une vision d’ensemble.

Loin d’être une utopie ou une théorie abstraite, ce projet s’inscrit dans la réalité : terres empoisonnées, climats imprévisibles, structures sociales fragilisées et perte de savoirs due à la violence de l’effondrement.

L’enjeu n’est pas seulement de survivre, mais de faire vivre la vie, de reconstruire un monde où chaque goutte d’eau potable, chaque récolte et chaque lien social sont recréés avec soin.

Je ne suis qu’un homme ordinaire, avec mes limites et mes imperfections.

Mais l’idée que je porte est extraordinaire.

Là où d’autres, malgré des moyens immenses, peineront à sauver ne serait-ce qu’un chien, je propose un cadre permettant de préserver et de reconstruire des vies humaines.

Ce n’est pas une question d’ego, mais d’urgence.


Une vision collaborative et inclusive

Les Fermes de la Vie reposent sur une approche collective, où la coopération prime sur la compétition.

Les outils mis en place permettent à chacun de contribuer selon ses moyens et compétences :

  • Une base de connaissances ouverte à tous, accessible sur wikivie.fr, pour partager, apprendre et transmettre.
  • Un gestionnaire de projet en cours de développement, pour guider chaque participant vers une autonomie complète.
  • Une organisation où les égos s’effacent au profit du groupe, garantissant une dynamique équilibrée et solidaire.

Ce projet est ouvert à toutes les intelligences et sensibilités.

Il évolue au gré des contributions, car construire une civilisation durable nécessite une implication collective et des idées renouvelées.


Un avenir équilibré et durable

Les Fermes de la Vie ne promettent pas une utopie : elles offrent une méthode réaliste, éprouvée, pour faire face aux défis de demain.

En participant, vous choisissez de ne pas céder à la résignation et de prendre part à un projet porteur de sens.

Alors que beaucoup se concentrent sur des solutions partielles, Les Fermes de la Vie proposent une démarche cohérente, applicable dès aujourd’hui, et capable de transformer un avenir incertain en une promesse de vie et de dignité.


Votre perception des Fermes : une invitation à la découverte

Quand on découvre ce projet, mille questions surgissent.

Un livre de 400 pages ne fait qu’effleurer les vastes dimensions de cette vision.

Le site wikivie.fr contient déjà plus de 500 pages et pourrait en accueillir des dizaines de milliers si le temps nous le permet. Les Fermes de la Vie, c’est la vie elle-même : complexe, exigeante, pleine de variations et de surprises.

Prenez simplement l’exemple des chaussures que nous portons de la naissance à 90 ans : elles changent à chaque étape, selon les besoins et les usages.

Fabriquer une chaussure peut sembler banal, mais c’est un processus complexe.

Et ce n’est qu’un détail dans l’immense toile de ce qu’il faut pour faire vivre un humain.

Notre civilisation actuelle est d’une complexité inouïe.

Il est impossible de la décrire totalement, encore moins de la simuler.

Pourtant, parmi les préoccupations les plus évidentes, surgissent :

  • Le terrain : Où le trouver ? Et à quel prix ?
  • L’argent : Toujours trop rare, mais nécessaire pour démarrer.
  • L’eau, la nourriture : Des ressources essentielles qu'il faudra assurer qu'il fasse froid ou chaud, sec ou trop humide.

Et ce n’est que le début.

Oui, c’est difficile. Pour Pierre, Paul ou Corinne, c’est impossible. Mais ensemble, tout devient plus facile.


Construire l’équivalent d’une église au Moyen Âge

Imaginez un groupe de serfs, au Moyen Âge, discutant avec le curé du village.

Celui-ci propose de bâtir une église pour sauver leurs âmes.

Ces serfs, déjà épuisés par leurs maigres récoltes, doivent nourrir le curé, supporter les taxes du seigneur et faire face aux besoins de leur famille.

Pourtant, malgré ces obstacles, ils ont réussi à construire des églises, qui subsistent encore aujourd’hui.

Ils ont dû trouver un terrain, payer architectes et sculpteurs, et mobiliser des bœufs et des charrettes pour transporter les pierres.

Leur tâche semblait titanesque, mais ils ont réussi.

Pour notre Ferme, l’effort est équivalent à bâtir une église : un travail immense, mais crucial.

Si nous n’agissons pas, beaucoup d’entre nous ne verrons pas l’avenir.


Une promesse de vie et de bien-être

Alors, haut les cœurs !

Nous allons bâtir ensemble un véritable paradis pour chaque famille, aussi modeste soit-elle.

Nous allons poser les bases d’une vie meilleure dès aujourd’hui et d’un avenir durable.

Chaque effort compte, et c’est en unissant nos forces que nous construirons un monde où il fera bon vivre.