Les solutions qui nous sont proposées
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Le « Shift Project ».
Créé et présidé par Monsieur Jean-Marc JANCOVICI, il vise à modifier notre civilisation pour la rendre compatible avec notre planète.
Cette association cherchent à modifier notre comportement face aux pénuries imminentes de ressources telles que le pétrole, les métaux, les terres rares, la nourriture, etc.
Pour cela, il nous faut accepter d’abandonner la plupart de nos béquilles, les lourdes voitures, l’industrialisation…
Toutefois, le « shift project » rencontrent des difficultés à se faire entendre par les décideurs.
Cette idée intéressante ne doit pas être négligée. Cependant, elle se heurte à l'organisation existante, cette gouvernance qui continue inéluctablement son chemin jusqu'à l'explosion finale.
Il est probable que, même un dictateur, ne puisse pas résoudre ce problème immense. Ainsi, il est trop tard pour changer de cap au niveau de nos pays, et l'accélération des contraintes et des dysfonctionnements rend cela encore moins probable.
Cependant, le travail du "Shift Project" est riche en analyses approfondies et en intelligence, et il nous apporte une compréhension fine de nombreux facteurs qui influencent notre destin.
Livre « les limites à la croissance »
Édition spéciale 50 ans.
Les auteurs de la première édition de 1972, Dennis Meadows, Donella Meadows et Jorgen Randers, présentent dans la dernière mise à jour de leur ouvrage des analyses détaillées :
• Le chapitre 7 « Transition vers un système soutenable »
• Le chapitre 8 « Outils pour la transition vers la durabilité ». Il est évident que les nations du monde évoluent dans des directions qui divergent radicalement des recommandations de ces études.
Selon l'auteur, le temps restant avant le grand bouleversement est bien trop court pour que la prise de conscience des humains et l'application nécessaire des solutions proposées puissent avoir lieu.
En effet, cela exige, pour être efficace, la prise de conscience de toutes les personnes dans le monde entier, et la mise en œuvre de comportements et d’actions largement contraire aux aspirations de la plupart des peuples.
Les actions entreprises, quand elles ont un résultat positif, n'atténueront que très peu le drame que vivra la population mondiale.
Après une réduction impitoyable de leurs moyens de subsistance, ces populations vivront dans des conditions bien plus précaires que celles proposées par le projet des Fermes présenté ici.
Les simulations effectuées par le MIT, qui soutiennent le livre, sont cependant entachées d’une absence, à notre avis essentielle : le facteur humain.
Comment prévoir et simuler que les dirigeants des plus grandes entreprises, souvent leaders mondiaux, préfèreront toucher un petit pactole en cédant à vil prix les fleurons de l’industrie française comme Alstom, leader mondial des câbles sous-marins, et Pechiney, leader dans la production d’aluminium ?
Comment imaginer que des décisions destructrices pour notre nation soient prises à la chaîne en faveur d’une entité supranationale qui peut prendre des décisions lourdes de conséquences sans aucune légitimité démocratique ?
Comment imaginer que l’endettement de notre pays soit en grande partie capté par les plus grandes fortunes ?
Tout cela ne peut pas être la décision du peuple.
Ou alors, il faut que de nombreux mécanismes activent des tromperies coupables.
Ces comportements auraient une influence très négative sur les résultats des simulations du projet « World3 » du MIT.
Cela ne change pas beaucoup, le drame est déjà là pour beaucoup de personnes, et cela ne changera que de quelques jours l’arrivée de l’effondrement de notre civilisation.
Pour comprendre l’importance de ce travail, il faut imaginer ce que cela représentait, en 1972, d'annoncer au monde entier que la fin de notre civilisation était proche.
Quelques alerteurs avaient déjà attiré l’attention sur les dangers du comportement humain, tels que Henry David Thoreau, Paul Sarasin en Suisse et Franz Weber.
Toutefois, aucun d’entre eux n’avait envisagé que la combinaison de tous les systèmes fondamentaux de notre civilisation — la population, la pollution, le capital, la production agricole, l’industrie, les finances, … — signait la fin de notre monde.
Depuis, d’autres ont repris le flambeau, comme Al Gore, Pablo Servigne, Jean-Marc Jancovici, et bien d’autres encore. Ils continuent à sensibiliser sur l’urgence d’agir face aux défis environnementaux et sociaux auxquels nous sommes confrontés.
Solaris.
C’est aussi le cas de ce formidable projet : SOLARIS, inventé par Monsieur Frédéric VIDAL. Lui, souhaite permettre de mettre en contact les personnes afin d’échanger, de façon locale, des savoirs, des compétences.
C’est la création d’un Internet humain grâce et au travers de l’internet électronique. Celui-ci n’ayant pas plus de chance de survivre que notre civilisation.
Dans cette structure informel, il n’existe aucune organisation imposée. Ce sont les individus qui, tout à coup se connaissant, réfléchissent à s’organiser pour faire face aux difficultés qu’ils appréhendent.
Et chaque groupe choisit librement, en fonction des ego et des compétences de chacun, un type d’organisation.
Cet Internet humain permettra aux candidats de trouver plus facilement les compétences nécessaires à la vie, au niveau local, après l’explosion de notre civilisation.
L’auteur de ce livre a vu naître cette solution, à Rennes le château, et nous ne pouvons que constater avec plaisir son immense succès mondial.
Les écolieux.
Sont des structures qui, sur un terrain privée, sont composés de lieu d’habitation le plus souvent écologique et qui, moyennant finances, permettent à une communauté de vivre de façon plus proche de la nature.
Ils ont profondément transformé la manière dont de nombreuses personnes comprennent la vie en communauté et l’organisation collective.
Toutefois, malgré ces avancées, ils font face à un défi persistant dans cette civilisation : l’infiltration du système capitaliste, qui entrave l'évolution humaine.
Pourtant, ces communautés pourraient bien être les germes de futures Fermes, étant donné que leurs membres ressentent une pression croissante du système.
Cette pression pourrait les pousser à explorer et à adopter des modes de vie alternatifs qui priorisent le bien-être collectif sur le gain individuel.
Monsieur Yves Cochet.
Yves Cochet prône l’adaptation des villages existants.
Est-ce une bonne solution ? Peut-être. Cette approche présente un avantage certain : l’habitat est déjà en place, il est bien connu, et l’environnement est également parfaitement maîtrisé.
Cependant, est-ce qu’il est adapté pour la situation future ? Dans le projet présenté ici, nous montrons un niveau d’adaptation bien supérieur à ce que présente Monsieur Yves COCHET.
Il est aussi possible que sa communication soit volontairement limitée. Nous respectons immensément son travail.