Être heureux demain

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Bien-vivre demain : un défi à la fois pragmatique et ambitieux

Vidéo deux = 17 mn. "Être heureux demain"

Texte

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Aujourd’hui, dans notre monde occidental, bien-vivre se résume souvent à un schéma préétabli :

un travail bien payé avec un patron tolérable, un logement confortable, une voiture qui fonctionne, un accès constant à Internet, des séries télévisées ou des matchs de foot pour se distraire, et des vacances annuelles dans des lieux ensoleillés ou enneigés.

Ce "bien-vivre" est agrémenté de gadgets pratiques :

une tondeuse automatique, du savon liquide, des vélos pour la famille, ou encore des outils de jardinage pour quelques plantes sur un balcon.

Ce modèle, bien qu’agréable en apparence, est profondément ancré dans une routine consumériste et une dépendance absolue aux services de notre civilisation.

Imaginer une autre manière de vivre semble non seulement impossible, mais aussi incongru, presque marginal.

Ceux qui osent remettre en question ce paradigme sont souvent perçus comme des excentriques, des utopistes, voire des fous.

Pourtant, ce "bien-vivre" est une illusion fragile, une façade qui masque une réalité implacable :

Notre monde tel que nous le connaissons est sur le point de basculer.


La réalité inévitable

Nos "valises", qu’on le veuille ou non, devront bientôt être faites.

Les raisons sont multiples, mais toutes convergent vers une seule certitude :

la société actuelle ne pourra pas soutenir son propre poids très longtemps.

Les services sur lesquels nous nous reposons – électricité, eau potable, transports, soins de santé, alimentation – ne sont pas éternels.

Quand ils cesseront, ce ne sera pas une simple interruption temporaire, mais un effondrement systémique.

Et soyons clairs :

survivre seul, isolé, face à un tel effondrement est une illusion.

Ceux qui s’imaginent capables de subsister par leurs propres moyens, coupés du reste du monde, sont soit inconscients de l’ampleur du défi, soit aveuglés par un excès de confiance.

La vérité est que nous avons été formés, depuis des générations, à vivre dans une interdépendance totale avec ce système.


Mais alors, que faire ?

Deux options : ignorer ou agir

Lorsque cette réalité s’impose à nous, deux options se présentent :

  1. Ignorer le problème. Fermer les yeux, continuer à vivre comme si de rien n’était, et espérer que "quelque chose" ou "quelqu’un" viendra nous sauver à temps. C’est de loin l’option la plus répandue.
  2. Chercher une porte de sortie. Accepter la situation, regarder les faits en face, et se préparer. Cette voie demande du courage, de la réflexion, et surtout une action concertée.


Une alternative : les Fermes de la Vie

Aux "Fermes de la Vie", nous avons choisi la seconde option :

agir. Nous croyons qu’il est encore possible non seulement de survivre, mais de vivre pleinement et d’être heureux, même dans un monde post-effondrement.

Notre solution repose sur une idée simple mais puissante :

Se préparer. Pas seulement à survivre, mais à construire un mode de vie qui permet d’être heureux dans des conditions radicalement différentes de celles d’aujourd’hui.

L’un des principes fondamentaux des Fermes de la Vie est l’absence d’argent.

Ici, tout est orienté vers la satisfaction des besoins, et non vers l’accumulation de richesse.

Ce modèle élimine les inégalités et les tensions créées par la monnaie. Les biens, les ressources et les services sont partagés selon les besoins, sans transactions monétaires.

Ce système favorise une dynamique où chaque effort individuel contribue directement au bien-être collectif.

Dans ce cadre, l’égo ne s’exprime pas en opposition ou au détriment des autres.

Au contraire, il trouve sa pleine réalisation dans l’amélioration de la communauté.

Chaque individu est motivé non pas par un profit personnel, mais par l’idée que son travail, ses talents et son énergie participent à un projet commun.

Ce principe transforme l’effort en un acte de joie, où le progrès collectif nourrit l’épanouissement personnel.

Les piliers d’un nouveau bien-vivre

Le bien-vivre de demain repose sur trois grandes étapes, qui sont autant de priorités :

  1. Survivre : Assurer les besoins fondamentaux – nourriture, eau, abri, sécurité. Cela implique une préparation minutieuse : savoir cultiver, stocker, réparer, construire. La survie n’est pas une fin en soi, mais elle est essentielle pour envisager tout le reste.
  1. Vivre : Une fois la survie assurée, il faut réapprendre à vivre. Ce "vivre" n’est pas simplement une répétition du modèle actuel ; il s’agit de réinventer nos habitudes, de redéfinir nos priorités, et de bâtir une communauté forte et solidaire.
  1. Être heureux : C’est la finalité de tout ce travail. Être heureux, c’est bien plus qu’un luxe. C’est un objectif concret, qui découle de l’équilibre entre les ressources matérielles, les relations humaines et la santé intérieure.


Comprendre le bonheur dans un monde nouveau

Le bonheur ne tombe pas du ciel. Il résulte de la convergence de plusieurs facteurs essentiels :

  • La santé : Une bonne santé physique et mentale est le socle de tout bonheur. Aux Fermes de la Vie, nous valorisons une approche préventive : alimentation saine, exercice physique adapté, environnement naturel.
  • Des relations épanouies : Le bonheur se nourrit de liens sincères et profonds. Les Fermes favorisent une vie communautaire où l’entraide, le respect et le partage sont au cœur des interactions.
  • Un travail porteur de sens : Le travail ne doit pas être un fardeau, mais une source de satisfaction. Travailler pour produire de la nourriture, construire des habitats, transmettre des connaissances, c’est participer activement à la création d’un monde meilleur.
  • La sérénité intérieure : Être heureux, c’est aussi cultiver un état d’esprit positif, même face aux défis. Cela nécessite un effort conscient pour développer la résilience, la gratitude, et la joie de vivre.


Un défi à la hauteur de l’humanité

Atteindre ce bonheur dans un monde bouleversé est un défi colossal.

Mais c’est aussi un objectif noble et profondément humain.

Il ne s’agit pas seulement de se sauver soi-même ou sa famille.

Il s’agit de participer à la construction d’une nouvelle civilisation, plus respectueuse de l’humain et de la nature, plus résiliente face aux crises, et surtout plus épanouissante pour ceux qui y vivront.

Aux Fermes de la Vie, nous ne proposons pas une solution miracle. Nous proposons un chemin. Un chemin exigeant, mais porteur d’espoir et de sens. La question est : êtes-vous prêts à emprunter ce chemin ?