Santé
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Nous ne parlons pas ici simplement de médecine, mais de santé.
La médecine n'est qu'une petite branche de la santé.
Malheureusement, la médecine, qui n'est déjà pas traitée avec toute l'honnêteté et l'attention qu'elle mérite, est devenue le terrain de jeu favori de petites ou grandes entreprises qui ne sont là que pour faire du profit. Et elles en font, à coups de dizaines de milliards de dollars.
Mais qui se soucie réellement de la santé ? La naturopathie, qui elle, se préoccupe véritablement du bien-être global, est reléguée aux arrières boutiques de la société. Non remboursée, non reconnue, souvent hors de prix, elle reste inaccessible à beaucoup. Pourtant, si des scientifiques sérieux se penchaient sur le rapport coût-bénéfice des pratiques ancestrales, il est presque certain qu'ils trouveraient ces techniques naturelles largement bénéfiques.
Améliorer la santé des personnes, c'est réduire le coût des soins et prévenir les maladies. C'est permettre à ceux qui se traînent sous le poids de nombreux problèmes de retrouver la liberté de s'intégrer pleinement à la vie. C'est ouvrir la porte à la recherche sur les vastes territoires de notre ignorance. Ce que nous savons représente une infime partie de notre monde, que ce soit à grande ou petite échelle. Nous devrions dire une infime partie. Nous nous croyons très intelligents avec toutes les recherches qui ont abouti à des molécules chimiques actives, en partie pour corriger ce que nous percevons comme des dysfonctionnements dans nos corps. Mais la vie est bien plus complexe, et cette quête merveilleuse de connaissance est souvent écrasée sous le poids de la quête du profit financier. Ainsi, notre civilisation nous prive d'un bien-être certain, d'un accès à une connaissance immense, bien plus vaste que celle que nous possédons aujourd'hui.
Certains rétorqueront que l'espérance de vie humaine a doublé, voire triplé au cours du dernier siècle, et ils auront raison. C'est un progrès indéniable. Mais à quel prix ? La nouvelle civilisation devra explorer de nouvelles voies pour une recherche scientifique plus large et plus libre. Pour cela, il faudra libérer le travail des chercheurs, leur offrir le temps et les moyens nécessaires pour mener de véritables travaux scientifiques, et assurer une véritable diffusion de leurs résultats.
Cependant, toutes ces réflexions n'amélioreront pas immédiatement le bien-être des humains dans la nouvelle civilisation. Il est crucial de comprendre que de nombreuses techniques que nous utilisons aujourd'hui pour soigner les dysfonctionnements humains ne seront plus disponibles pour plusieurs raisons : la disparition de compétences avec les humains qui les détiennent, l'absence d'électricité, et l'absence de moyens informatiques pour traiter l'information.
C'est pourquoi il vaut mieux prévenir les maladies et maintenir une bonne santé.
Cela conditionnera l'organisation de la santé dans les Fermes.
Le cœur de la santé devra être constitué par les infirmières. Elles devront rapidement apprendre et maîtriser l'usage de techniques naturelles souvent ignorées par la civilisation actuelle. Autour d'elles graviteront deux personnages clés de la santé : le médecin, dont l'influence sera réduite, et le naturopathe, un vrai. Ensuite viendront les spécialistes, dont l'efficacité dépendra des moyens techniques encore disponibles. Il faudra également traiter les aspects psychologiques des humains : leur moral, leur capacité à affronter une vie qui sera très rude, au moins pendant une génération. Les aides-soignantes joueront un rôle crucial en aidant les personnes fragiles à s'intégrer pleinement à la vie de la communauté.
Enfin, la santé devra se préoccuper particulièrement des naissances et de la petite enfance, car c'est là que réside l'avenir de la nouvelle civilisation.