Le terrain de la Ferme
Cette page vient de : Recherche et contractualisation du terrain
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La recherche d'un terrain fait intervenir beaucoup de compétence car les contraintes sont fortes.
Un terrain pour commencer une Ferme doit faire un hectare.
Tous, ou quasiment tous, les cultivateurs que nous avons rencontré ont tout de suite proposé de nous accorder ce dont nous avions besoin, nous ont montré des terrains dont la plupart étaient parfaitement cohérent avec nos contraintes.
Les contraintes du terrain
La surface
Un terrain de un hectare de terre cultivable est parfait pour commencer une Ferme, cependant, il faut pouvoir un peu après, au plus deux années, disposer d'un terrain en un seul tenant de six hectare, sans coupure, pour implanter le village qui lui va occuper environ cinq hectares.
L'eau
Il est absolument indispensable qu'une source d'eau soit disponible sur le terrain ou bordant le terrain. Cette source peut être une rivière, un fleuve ou un puit pouvant atteindre une nappe phréatique pas trop profonde.
Si le puits n'est pas visible et connu, il faut faire appel à un sourcier sérieux qui lui seul, pourra estimer la capacité, la profondeur et la fiabilité du puit.
Creuser un puit n'est pas difficile mais peut coûter plusieurs milliers d'Euros. Il faudra être intelligent pour affronter ce problème et travailler avec plusieurs Fermes.
Pour les puits et les eaux courantes comme les rivières ou les ruisseaux, il faudra pouvoir pomper trente mètres cubes par jour.
Quasiment toute la France dispose d'une nappe phréatique disponible à des profondeurs accessibles (voir les cartes du BRGM). Pour les quantités disponibles, un système d'arrosage des cultures pompent environ trente mètres cubes à l'heure. Nous serons de tout petit joueur par rapport à eux.
Il faudra veiller que l'amont de la source est hors des contaminations possibles. Cela sera bien sûr le cas après l'effondrement, cependant, il faut veiller à la présence de réservoirs contenant divers hydrocarbures ou produits chimiques qui, même si actuellement il ne sont pas dangeureux, ne vont pas rester dans cet état plus de quelques années.
En cas de pollution, avec les faibles moyens dont nous disposeront pendant la phase 3, il faudra peut être déplacer la Ferme.
Il faudra aussi veiller que l'aval peut absorber les pluies diluviennes bien connues dans certaines régions et que d'autres parts, le terrain est à l'abri de la montée des eaux liées au réchauffement climatique.
La forme du terrain.
Pour le village, une légère pente serait un atout. Il permettra de distribuer l'eau sans pompe, par la gravité.
Cette pente permettra aussi aux eaux pluviales de s'écouler facilement.
La nature du terrain
Si le terrain est rocheux, il y aura plus de travail pour creuser les caves, les serres enterrées car il faudra détruire et bouger des centaines de mètres cubes de roche.
Si le terrain est de terre, le creuser sera plus facile, par contre, il faudra veiller à la stabilité des sousbassements car l'alternance de pluies importantes et de sécheresses sévères peut créer des problèmes connues de nombreux constructeurs et de quelques propriétaires malchanceux.
Dans tous les cas, il faut rester à au moins deux mètres de la nappe phréatique.
L'environnement du terrain
Il doit être loin des centres urbains, pour éviter la pression trop forte des habitants qui n'auront rien fait pour simplement survivre, ou qui auront fait des choses inadéquates pour ce préparer à affronter le grand chambardement.
Il serait bien qu'une forêt soit à proximité.
Il faut éviter de l'installer sous des surplombs dangeureux pour la sécurité.